segunda-feira, 19 de janeiro de 2009

Ensinamentos

Ele tinha mais de oitenta anos.

Ela mal chegara aos sessenta.

Ela tinha mais de oitenta quilos.

Ele nunca ultrapassara os sessenta.

Ela vendia saúde.

Ele vendia a alma ao demônio para comprar remédios.

Ainda assim, quando o chão lhe faltou, foi a ele – e só a ele – que ela recorreu.

E apesar da diferença de mais de vinte – anos e quilos – , ele a amparou como um bravo.

Como sempre.

2 comentários:

odete ferreira disse...

Este texto lembra-me Jacques Brel:
Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps
Ils se tiennent la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère
Cela n'importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer
Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin
Traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin
Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit: je t'attends
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend.

MH disse...

lindo!!